Présentation du Groupe d’études et de recherches sur la communication environnementale.

Céline Pascuel Espuny et Andrea Catellani nous présente le GER de communication environnementale ainsi que leurs projets pour l’année.

D’abord, pouvez nous présenter le GER, quelle est son origine, sa vocation, son organisation ?

Le Groupe d’Études et de Recherche « Communication, environnement, science et société » est un espace de rencontre et de recherche en communication environnementale, définie par l’association internationale des chercheurs en communication environnementale (IECA) comme « toutes les diverses formes de communication interpersonnelle, de groupe, publique, organisationnelle et médiatisée qui constituent le débat social sur les problèmes et enjeux environnementaux et notre relation avec le reste de la nature ».

Ce GER a l’ambition d’offrir un espace ouvert de dialogue entre scientifique, société et communautés professionnelles pour augmenter le rayonnement de recherches menées sur des thématiques toujours plus prégnantes dans notre société. L’ensemble des chercheurs formant ce groupe souhaite construire des compétences et des savoirs utiles à la « transition écologique » devenue indispensable à l’ère de l’Anthropocène.

Le GER organise des activités scientifiques (colloques, séminaires), des moments de rencontre et des publications ; ses activités sont communiquées via un cahier en ligne (https://comenvironnement.hypotheses.org/) et un groupe Facebook.

Pouvez-vous nous faire un rapide bilan de ses activités depuis sa création?

Le GER a organisé depuis 2019 un colloque scientifique international annuel. Les sujets traités ont été la situation des recherches sur la communication environnementale, le rôle des héros et des hérauts de l’environnement dans cette communication, et l’analyse des transitions écologique et énergétique et des controverses qui les entourent. Des publications sont en préparation, suite à ces colloques. Notre communauté a grandi et inclut maintenant plus de 50 chercheurs et enseignants-chercheurs qui travaillent dans le domaine de l’analyse de la communication environnementale et des thèmes qui lui sont connectés.

Vous venez d’organiser un séminaire « Transitions en tension. Controverses et tensions autour des transitions écologiques », qu’en retirez vous principalement ?

Lors du colloque international « Transitions en tension. Controverses et tensions autour des transitions écologiques », trois conférences plénières et 39 présentations orales de chercheurs ont eu lieu, au cours de 12 sessions hybrides (avec présentation dans la salle et sur la plateforme numérique Teams), en anglais et en français. Chaque session était animée pour favoriser la discussion.   

L’ensemble de ces présentations a permis de construire un portrait polyédrique de la recherche actuelle sur les enjeux des transitions écologiques et des controverses et tensions qui les traversent, notamment du point de vue communicationnel et linguistique, avec des ouvertures interdisciplinaires vers les sciences de l’ingénieur, les sciences du droit, l’analyse de la littérature.  

Le colloque a vu aussi l’assemblée annuelle du groupe de recherche.

Les pays représentés étaient nombreux : outre la Belgique, plusieurs chercheurs venaient de France, Allemagne, Norvège, Autriche et Espagne.  

Quels sont les projets du GER pour 2022 et au-delà?

Le GER continuera à organiser des colloques et séminaires scientifiques, et à permettre aux chercheurs qui travaillent sur les thèmes de la relation entre environnement, science, communication et société de se rencontrer, d’échanger et de construire ensemble. Nous allons aussi prochainement publier une série d’ouvrages écrits par des chercheurs et chercheuses, dans le cadre de la série « Communication, environnement, science et société » que nous dirigeons auprès de la maison d’édition ISTE. Cette série veut augmenter la visibilité de ces recherches. Les premières publications sont prévues déjà cette année.